[All] Liberal Party views on Water
Louisette Lanteigne
butterflybluelu at rogers.com
Tue Jul 6 18:43:24 EDT 2010
Here's info regarding the Liberal Party and their stance on national water issues.
Lulu :0)
--- On Tue, 7/6/10, Ignatieff.M at parl.gc.ca <Ignatieff.M at parl.gc.ca> wrote:
From: Ignatieff.M at parl.gc.ca <Ignatieff.M at parl.gc.ca>
Subject: Water as a human right/ la reconnaissance du droit à l’eau comme un droit de la personne
To: butterflybluelu at rogers.com
Date: Tuesday, July 6, 2010, 4:21 PM
Le français suit l’anglais,
Dear Sir/Madam:
On behalf of Michael Ignatieff, I would like to acknowledge receipt of your recent email regarding water as a human right.
As you well know, over 1.2 billion people around the world lack access to clean drinking water, 2.3 billion lack adequate sanitation, and 4 billion live without proper sewage service. Given the obvious necessity of water to sustain life, there has been increasing international discussion about the idea of having the United Nations declare water to be a fundamental human right. One of the UN’s Millennium Development Goals is even to halve, by 2015, the proportion of people living without access to safe drinking water.
Thus far, Canada has been reluctant to endorse the idea of water as a human right. Although it is obviously impossible to disagree with the fundamental premise of the idea, Canada’s hesitance seems to stem from the uncertainty of what, exactly, endorsing this notion would require of us. Some have argued that declaring water a fundamental human right might compel Canada to begin exporting its freshwater, including perhaps to drought-affected areas in the U.S., or would at least embarrass us in our efforts to prevent bulk exports of water. Much of this trepidation seems to stem from the uncertainty of whether water is exempt from the North American Free Trade Agreement.
The Liberal Party believes the idea of water as a human right should be a guiding principle of our foreign policy—at least in practice, if not symbolically. It is perhaps important that we take appropriate measures to safeguard our freshwater from large-scale diversions before we endorse water as a human right officially, but that should not inhibit our ability to act on the spirit of the principle. In developing nations all over the world, Canada can assist by sharing our water management practices, by sharing technology and building infrastructure, and by helping local populations gain access to and preserve local water resources.
Let me also assure you that the Liberal Party agrees strongly with your assertion that water must remain a public trust that is controlled and delivered publically. The Liberal Party also believes we must act to protect and preserve our water domestic resources. It is for this reason that Francis Scarpaleggia, the Liberal Party Member of Parliament for Lac-Saint-Louis and the Liberal Opposition’s former Water Critic, introduced legislation in the House of Commons to ban bulk diversions of water and why he passed a motion calling on the government to implement a national water strategy.
Once again, thank you again for taking the time to write the office of Michael Ignatieff.
Sincerely,
The Office of Michael Ignatieff, M.P.
Leader of the Official Opposition
Madame/Monsieur,
Au nom de Michael Ignatieff, j’accuse réception de votre courriel récent concernant la reconnaissance du droit à l’eau comme un droit de la personne.
Comme vous le savez, à l’échelle mondiale, plus de 1,2 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, 2,3 milliards de personnes ne vivent pas dans des conditions sanitaires satisfaisantes et 4 milliards de personnes vivent sans service d’égout. Étant donné que l’eau est essentielle à la vie, l’idée que les Nations unies reconnaissent le droit à l’eau comme un droit fondamental de la personne fait l’objet de débats de plus en plus nombreux à l’échelle internationale. Un des objectifs de développement du millénaire des Nations unies est de réduire de moitié le nombre de personnes qui vivent sans accès à l’eau potable d’ici 2015.
Jusqu’à présent, le Canada hésite à appuyer l’idée que le droit à l’eau soit considéré comme un droit de la personne. De toute évidence, il est impossible d’être en désaccord avec le principe de base. L’hésitation du Canada semble découler de l’incertitude relative aux conséquences de son adoption. Certains d’entre nous ont soutenu que reconnaître le droit à l’eau comme un droit fondamental de la personne pourrait obliger le Canada à commencer à exporter son eau douce, y compris, peut-être, vers les régions des États Unis où les sécheresses sont fréquentes, ou pourrait même nous mettre dans l’embarras quant à nos efforts pour empêcher l’exportation massive d’eau. Une grande partie de ces inquiétudes semblent provenir du fait qu’on ne sait pas si l’eau est soustraite à l’application de l’ALENA.
Le Parti libéral pense que l’idée de reconnaître le droit à l’eau comme un droit de la personne devrait être un principe directeur de notre politique étrangère, au moins en pratique, sinon symbolique. Il est important que nous prenions les mesures adéquates pour protéger notre eau douce de projets de grande envergure de dérivation d’eau avant que nous reconnaissions officiellement le droit à l’eau comme un droit de la personne. Toutefois, cela ne devrait pas réduire notre capacité d’agir selon ce principe. Dans les pays en voie de développement, partout dans le monde, le Canada peut apporter une aide en transmettant ses pratiques en matière de gestion de l’eau. Nous pouvons transférer notre technologie, construire des infrastructures et aider les populations locales à avoir accès aux ressources hydriques locales et à les préserver.
Le Parti libéral est entièrement d’accord avec vous pour dire que l’eau doit demeurer une responsabilité publique qui doit être contrôlée et assumée publiquement. Le Parti libéral pense aussi que nous devons agir pour protéger et préserver nos ressources en eau nationales. C’est pour cette raison que Francis Scarpaleggia, député libéral de Lac Saint Louis et ancien porte-parole de l’opposition libérale en matière d’eau, a présenté une mesure législative à la Chambre des communes pour interdire les dérivations massives d’eau et fait adopter une motion demandant au gouvernement de mettre en œuvre une stratégie nationale en matière d’eau.
Merci d’avoir pris la peine d’écrire au Chef de l’opposition.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.
Le cabinet du député Michael Ignatieff
Chef de l'Opposition officielle
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